Paul Pascual

Le scientisme et le technosolutionnisme

1 mars 2024

Paul Pascual

Nous vivons au 21e siècle. Certains pensent que cette époque est folle, d’autres, dont moi, mesurons la chance de vivre à une époque aussi formidable que celle-ci ! Au-delà de l’aspect spectaculaire de notre époque, nous avons d’immenses défis à relever et de grandes questions auxquelles répondre. Sur quoi s’appuyer pour y faire face ? Les croyances ? L’intuition ? Ou même se laisser porter par les évènements ?

N’existerait-il pas quelque chose de plus … factuel, une chose pouvant mettre quasiment tout le monde d’accord et ayant déjà fait ses preuves ? Au hasard … la science et la technologie ?

Les progrès ayant rendu notre vie si confortable ne sont-ils pas eux-mêmes les fruits de travaux d’éminents scientifiques ? Le développement de la médecine et particulièrement l’invention des vaccins (les prémices de la vaccination seraient en réalité apparues au 15ᵉ siècle) par Edward Jenner en 1796 et sa démocratisation par Louis Pasteur au 19e siècle a permis d’éviter un nombre inconsidérable de décès et d’augmenter prodigieusement l’espérance de vie humaine.

Aujourd’hui, le progrès n’a jamais été aussi rapide et ce ne sont plus uniquement des médecins à l’origine de celui-ci, mais bien des entreprises, des startups notamment, qui trouvent des solutions à presque tous les problèmes de notre monde.

Contrairement à ce que disent certains, la fin du monde est bien loin, si elle arrive, car les innovations sont présentes dans tous les domaines.

Certaines peuvent effrayer, c’est le cas de Neuralink, le projet fou d’Elon Musk d’agir directement au sein du cerveau pour, en particulier, soigner des malades graves. Quoi qu’on en pense, cela est tout simplement inédit et montre bien à quel point la science et la technologie peuvent être des alliés pour répondre à nos grandes questions.

Évidemment, l’intelligence artificielle sera très sûrement un autre allié de taille, allié nous permettant littéralement d’imaginer et de concevoir l’avenir.

Quant à lui, le secteur de l’énergie ne reste pas à l’écart, notamment avec l’espoir de nouvelles sources d’énergie propre, la fusion nucléaire en faisant partie, générant une quantité infime de déchets et produisant une énergie quasiment illimitée.

En définitive et au vu des éléments présentés précédemment, nous ne pouvons qu’être optimistes face à l’avenir et nous réjouir de l’effort accompli. Nous n’avons plus qu’à continuer dans cette voie et le travail, j’en suis sûr, paiera.